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Le collège de Pataphysique

C’est l’histoire du Dieu de Dieu...

jeudi 26 juin 1997, par Fabien, SHOo, ThoMaX

Extrait choisi (Merci à SHOo & Cyro) :

Eloge du bien (enfin, c’est un peu n’importe quoi aussi)

« Tu vins au monde le jour de ta naissance. D’une mère du côté maternel, et d’un père du côté paternel.
Tu grandis au fil des ans, parce que tout le monde le fait, prenant quelques centimètres et surtout quelques kilos.

Enfant, tu appris la vie par expérience, comme le jour où tu plantas en terre un poussin et l’arrosas, et appris que les poules ne devenaient pas ce qu’elles étaient comme cela.
Adolescent enfin, tu fis tes armes seul, goûtant aux plaisirs solitaires. Et oui, tu aimais passer de longues heures à t’entraîner... à la réussite !

Une merveille, un bonheur. Tu es une merveille, tu es un bonheur. Un délice, un amour, un plaisir, une bénédiction, un ange, un modèle, un rayon de soleil, la sève de l’arbre, la une d’un journal, la crème de la crème, le melon sur le gâteau, le sel de ma soupe, une petite annonce, une pierre qui roule mais n’amasse pas mousse...

Mais qu’as-tu fais de tes 10 ans ? Tu as accompli des merveilles, monté d’ambitieux projets, réalisé de grandes choses. Tu as fondé une famille, aimante et chaleureuse.
En 10 ans, tu t’es véritablement accompli, faisant le bonheur de tous autour de toi...

[Coupée par le Mal] : trêves de bavardage, sa femme l’a quitté et il est au chômage ! »

Eloge du mal

« Ces dernières années, la vie n’a pas été tendre avec toi.

Certes, 20 ans déjà sans avoir connu l’amour, ton avenir sentimental - tout comme ton passé - dessinent la silhouette d’une rescapée d’un cancer du sein : plate.

Cependant, n’épiloguons pas sur ces contingences sentimentales, elles ne sauraient que trop rappeler la mort de Mitsu, ton précieux chiwawa borgne mono testiculaire, avec qui tu partageais joies et peines depuis tant d’années, ainsi que ton lit, bien que tu n’aies jamais pu l’avouer à ta mère.

Ta pauvre mère : si elle avait su que son fils passait ses dimanches après-midi à déambuler dans la cave en costume de danseuse, la malheureuse aurait certainement choisi autre chose que l’auto flagellation aux poireaux pour mettre fin à ses jours.

Qu’as-tu fais de tes 10 ans ? C’est aujourd’hui que nous faisons le bilan de cette vie jusqu’alors gâchée par ce manque d’affection chronique... à moins que ce ne soit que le simple résultat de ces traumatisantes vacances au monastère, l’été de tes 7 ans, lorsque pour la première fois tu goûta au corps du christ par l’intermédiaire de ses prophètes.

Une vie fade et insipide, un avenir tout aussi prometteur : les jours se succèdent et se répètent, et le temps parait long... si long.

Tellement long qu’un jour de janvier dernier, alors qu’il neigeait des grille-pains (mais ne soyons pas sexistes : grille-pines), tu pris la décision de mettre fin à tes jours ; c’est sans compter sur l’intervention de ton ami Maurice, qui par inadvertance te sauva la vie : voulant faire cuire une pizza il du choisir de sortir ta tête du four ; malheureusement il oublia les mains.

Désormais te voilà manchot, et donc incapable de mettre en pratique la moitié des cours qui t’ont été dispensés au cours de ta formation à SRC. Seule te restait la parole, jusqu’à ce terrible accident d’ascenseur qui eut pour conséquence la perte de ton organe... vocal.

Soit, te voilà à 20 ans, un loque, un déchet de la société, qui ne vit désormais que dans l’espoir que le recyclage puisse également faire quelque chose pour lui. »

« Regarde-toi, regarde ce que tu es devenu !

Avec tes pantalons remontés jusqu’aux pectoraux, tes chemises multicolores si mal assorties, rangées négligemment dans ces mêmes pantalons, ces lunettes, ces chaussettes, cette absence totale de bon goût : si Picasso avait eu une muse... je suis certaine que tu aurais porté la robe à merveille.

Né dans une éprouvette, élevé dans un orphelinat roumain, tu atteints avec peine la majorité, avant de rejoindre clandestinement notre beau pays qu’est la France, la France et ses baguettes, et son fromage... coulant.

Passé maître dans l’art des sprite et du lingo, tu fus sous le shockwave en constatant que ta pilosité demeurait en distribution interne.

Enfin je terminerai sur ces mots, non sans une certaine nostalgie - une nostalgie certaine serait trop me demander - bref, directoriennes salutations. »

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